Je vais vous conter une petite histoire.
Il était une fois, un petit éleveur de pigeon Bété. Bété était entouré de deux grands mais il n'avait pas peur d'eux. En effet, il s'arrangeait avec les deux musclors afin de séduire le plus de pigeon possible. Pour ce faire, il proposait des petites graines, jamais une de plus pour ne pas avoir la foudre des musclors. Mais assez pour avoir un nombre de pigeon suffisant.
Tout se passait pour le meilleurs des mondes avant qu'un rigolo arrive avec son sac de graine. Il commença à en répandre plusieurs centaines sur le sol. Bété fronça les sourcils et regarda avec plus d'intérêt ses petites graines. "Oh my God, il en met plus que moi à terre !".
Les pigeons venaient de toutes parts et de son propre pigeonnier.
"Je me fais déplumais ! " clama Bété. Ni une, ni deux, il s'avança en direction de ce petit rigolo et vit par horreur une chose effroyable ! Certaines graines portaient le nom Efté. Son sang se glaça dans tout son corps. Comment ceci pouvait-il avoir lieu sous ses yeux ? Il regarda avec insistence les graines, et il vit de plus en plus en plus de graines Efté : 2, 4, 8, 16...
Ce n'est pas possible, il faut réagir, pensa Bété.
Bété, qui élevait également des poules, les envoya regarder de très pres les graines. Elles les picorèrent, sans les avaler pour les ramener à leurs propriétaires. Bété vu juste, plusieurs graines sont marqués Efté. Sa colère augmenta. Efté l'avait trahi, mais il ne pouvait rien faire contre lui, de peur de recevoir une très grande vengeance et d'être exclu du Trium Vira.
Bété se frotta le menton et trouva une solution : demander à un ami bien haut placé pour faire le boulot à sa place, et au frais de la princesse. Eb écouta les plaintes de Bété. Eb acquiesça. Eb paya des canards pour vérifier à leur tour les graines.
Le rigolo rigolait encore plus fort ! Un rire démoniaque résonnait dans les oreilles de Bété. Le rigolo chantait : "Eb, si tu savais, tes cannaaards, tes cannaaards. Eb si tu savais, tes canards où je me les mets. Au cul, au cul, aucune hésitation, dans son, dans son, dans son espèce de fion ! ". Le rigolo enchaina avec : " Si tu ne fais pas ton métier tappe dans tes mains, clap clap, si tu ne fais pas ton métier tappe dans tes mains...".
Eb tappa des points sur le sol : "Canards ! vérifiez moi toutes ses graines, une par une !". Eb regarda ses coqs : "Contrôlez plus de pigeons, doublez la quantité de pigeon entrant dans le pigeonnier de ce petit rigolo. EXECUTION !".
COIN, COIN, se fit entendre au bout de quelques semaines... "Oui ?" demanda Eb. COIN COIN corrects, répondirent les canards en choeur.
Eb alla voir son ami Bété.
- Je suis désolé, Bété. Mais les canards ont vérifier les graines une par une, 28% des graines appartiennent à ce rigolo.
Bété resta bouche-bé.
- Refait compter tes canards !
- Je ne puis Bété, répondit Eb. La princesse ne voudra pas. Et les pigeons risquent de se douter de quelques choses.
- Les pigeons n'en seront rien.
- Je ne peux faire confiance aux canards. Un certains nombres pourraient se déchainer contre moi et m'enchainer, répondit Eb. Tu n'as qu'à risposter, ajouta-t-il.
- Oui, je vais mettre plus de graine, mais d'une autre marque que Bété : bis-end-you.
- Pas mal, fit Eb. Mets également le même nombre de graine que lui.
Un pigeon s'arrêta de picorer chez Bété. Il demanda :
- Puis-je avoir une nouvelle bague ?
- Et puis quoi encore ? déjà tu as le droit à plus de graine bis-end-you, ne te plaint pas.
- Mais je suis juste passé de vos graines à celle-ci qui sont toujours à vous, non ?
- Non ce n'est pas la même chose. Tu as plus de graine ici, dans ce nouveau pigeonnier. Tu ne veux pas avoir le sac de graine et le pigeonnier à toi tout seul non plus ?
Le pigeon baissa la tête et recommença à picorer. "Il a raison" pensa-t-il. "J'en ai plus qu'avant, pourquoi me plaindre ?".
En face, le rigolo tournait en rond en balança ses petites graines : "28% Bété, pas un de plus ! Merci Efté pour tes graines ça évite de toucher à mon stock".
Bété, voyait ses pigeons diminuer de plus en plus. Certes, son nouveau pigeonnier ramenait de nouveau -ancien pigeons...
- Il faut que je trouve autre-chose... pensa-t-il.
A suivre...